Vin Rouge - Fulcrand Cabanon AOP Languedoc Cabrières

Vin velouté, fruité, typé terroir. Œil : Vin brillant d’une belle couleur rouge profonde avec des reflets violets, signe d’une extraction très poussée. Nez : D’une grande netteté. Fruité intense où domine un ensemble de fruits rouges (cassis, groseille, fraise, griotte). Evolue sur les fruits noirs et les épices. Bouche : L’attaque est très souple, les tanins bien enrobés laissent une très agréable impression de volume et d’ampleur. Les arômes de fruits noirs et de réglisse persistent en bouche sur des tanins bien fondus. Très belle expression du terroir de Cabrières, l’un des fleurons de notre cave. Terroir : Sols schisteux dominants. Cépage : Syrah majoritaire, Grenache Vinification : Vendange éraflée, cuvaison longue 4 semaines de macération. Elevage : Cuve inox Conservation : Bon à boire dès aujourd’hui mais apte à vieillir 2 à 3 ans dans une bonne cave. Vignes : Altitude moyenne 120 mètres. Sélection de parcelles syrah et grenache en fonction de la qualité des sols, de l’exposition et de la maturité. Température de service : 14 à 16 °C. Accords mets & vins : Accompagne aussi bien des plats classique des viandes rouge et fromages mais également des plats aux saveurs contrastées, sucré - salé par exemple ou bien terre - mer. Pierre Dionis, célèbre médecin et anatomiste, chirurgien en titre de la Reine Marie-Thérèse, décrit ainsi l’arrivée à Versailles du Prieur de Cabrières : « Le prieur de Cabrières était un homme fort charitable qui distribuait beaucoup de remèdes dans sa province… La grande réputation qu’il s’était acquise fit souhaiter le voir à la Cour, il y arriva dans les années 1680 » En effet, Fulcrand Cabanon confectionnait un vin aux effets thérapeutiques surprenants, qui servit de remède, de fortifiant pour les gens de la Cour. Louis XIV l’adopta sans tarder. Le Roi Soleil demanda, en outre, au Prieur de bien vouloir lui confier son secret de fabrication, lequel le lui révéla en lui faisant promettre de ne pas le divulguer. Le Roi promit et, préparant lui-même le fameux breuvage, il ne dédaignait pas de se « fortifier » au moyen de quelques rasades…