« Ce que l’on ressent quand on entre dans un box pour la première fois est un truc dont on se souvient vraiment longtemps. C’est… étourdissant. » Le narrateur de cette histoire affronte la crise de la quarantaine de manière originale : plutôt que de s’investir dans le sport ou de se mettre à (sur)consommer, il choisit de devenir… bénévole dans un refuge pour chiens. C’est le point de départ de cette chronique, dans laquelle il partage avec humour le quotidien de ses nouveaux collègues et surtout de leurs pensionnaires à quatre pattes. Chaque jour qui passe lui permet de mesurer, et nous avec lui, à quel point ils sont attachants. Au fil de courts chapitres thématiques, José Fonollosa brosse ainsi un tableau très juste du refuge canin qu’il a appris à connaître et aimer, dépourvu de moyens, mais débordant de passion. Sous ses dehors souriants, Le Refuge pose avec beaucoup de finesse et d’acuité la question sensible du traitement réservé par nos sociétés aux animaux domestiques, un sujet qui mobilise de plus en plus de citoyens.