Jeune queer d’origine syrienne installé à New York, le personnage principal des Trente Noms de la nuit tente de trouver sa place au sein d’une communauté qui ne le comprend pas. Mal dans son corps, il vit reclus avec sa grand-mère malade, dont il s’occupe avec tendresse. Il ne se sent vraiment libre qu’en s’éclipsant dans les rues de Little Syria, un quartier de Manhattan désormais supplanté par le monde de la finance, où il réalise des fresques d’oiseaux. Une nuit, les recoins d’un immeuble abandonné lui livrent un carnet qui va bouleverser sa vie. Il s’agit du journal de Laila Z, une artiste syrienne émigrée aux États-Unis qui a consacré sa carrière à peindre les oiseaux d’Amérique du Nord. Au fil des pages, le narrateur découvre combien le passé de Laila Z est intimement lié à celui de sa famille, notamment à celui de sa mère, ornithologue, morte cinq ans auparavant dans un incendie suspect... Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nino S. Dufour « Un roman tel un joyau aux multiples facettes, où chaque facette brille à sa manière... Ce roman incroyablement courageux, plein de suspense et de révélations, nous rappelle la dignité que nous méritons tou•tes et la souffrance de celles et ceux qui ressentent encore le besoin de se cacher. » The Washington Post