Préface de Paul Watson Dans ce nouvel essai, Jean-Marc Gancille expose un tableau sans concession de la relation que l’être humain a nouée avec le monde animal, fondée sur la domination et l’exploitation, et ce dès avant la naissance de l’agriculture. Sacrifices religieux, collections et commerce d’animaux sauvages, domestication, utilisation des animaux à des fins militaires ou pour des expériences de laboratoires, captivité forcée dans les zoos et aquariums, chasse et pêche récréatives, élevage intensif ou surpêche… On n’en finit pas d’établir la liste des formes qu’adopte l’anthropocentrisme. L’auteur n’en reste pas à ce triste bilan. Il démontre que ce carnage n’est pas seulement un éternel enfer pour les animaux mais aussi une tragédie pour l’espèce humaine en raison de la destruction des écosystèmes qu’elle provoque, une négation immorale de la sensibilité des animaux et une supercherie de l’industrie agroalimentaire, qui entretient la nécessité de consommer des protéines animales auprès du public. Enfin, il dessine une voie d’action pour « en finir avec l’anthropocentrisme » sur le plan juridique, alimentaire, agricole… et sur les méthodes pour mener cette lutte. __________ « L’espèce humaine tue consciemment, volontairement, chaque minute dans le monde, plus de 2 millions d’animaux. Autrement dit, elle massacre en une semaine 50 fois plus d’animaux que l’ensemble des victimes humaines de toutes les guerres de l’histoire de l’humanité. » Jean-Marc Gancille, Carnage Un essai percutant sur notre relation au monde animal : parce qu’il est temps que la maltraitance et l’assassinat cessent !