Chez Jazzman, nous avons déjà donné une diffusion légitime à des albums tombés sous le coup de la célèbre pratique de « l'escroquerie fiscale » des années 70, à savoir ceux de Sounds of the City Experience et de Ricardo Marrero. C'est avec une grande satisfaction que nous présentons aujourd'hui l'album « Disco Party » de Reality, pour la toute première fois en accord avec les membres survivants du groupe. Probablement le plus obscur de tous les morceaux du catalogue TSG, « Disco Party » n'est pas vraiment du « disco », c'est en fait une excursion complète dans le funk dancefloor et le proto-disco-jazz du milieu des années 70, interprété par un groupe de musiciens experts au sommet de leur art. Enregistré lors d'une longue séance à New York, jusqu'à présent, le chef d'orchestre Dr. Otto Gomez et le reste de son équipe n'avaient même jamais entendu les enregistrements qu'ils avaient réalisés il y a près de 50 ans. En fait, aucun membre du groupe ne savait même que leur album était sorti ! Chez Jazzman, nous considérons qu'il est de notre devoir de jeter un nouvel éclairage sur une musique qui a été sous-estimée au moment de sa sortie originale. De nombreuses circonstances peuvent empêcher un disque pourtant excellent de réussir : par exemple, un budget, un marketing ou une promotion médiocres, et parfois tout simplement un manque de chance. La situation la plus injuste concerne peut-être les pertes fiscales du milieu des années 70 : des disques réalisés uniquement pour escroquer le fisc. Ici, en plus de restaurer la musique, nous avons creusé en profondeur l'histoire du groupe, en interviewant Gomez et d'autres pour découvrir exactement qui était cet orchestre funk new-yorkais méconnu et ce qui leur est arrivé avant et après la session monumentale présentée sur ce disque. Nos notes de pochette racontent l'histoire du label TSG et du phénomène des « pertes fiscales », et nous plongeons dans l'histoire du groupe depuis ses humbles débuts en tant que Smokin' Shades of Black(!)jusqu'à nos jours. Nous découvrons également exactement ce que signifie enregistrer de la musique brillante, pour ensuite la voir disparaître et jetée. Seulement avec Jazzman – On creuse plus profondément !