Neville Watson revient à DBA avec The Midnight Orchard, son premier album complet en cinq ans. Watson est une figure clé de la scène musicale électronique en général et a fait des apparitions régulières sur Don't Be Afraid, ainsi que sur des labels célèbres tels que CrÌÄå¬me Organization, Clone et Rush Hour, où il a sorti certaines de ses œuvres les plus connues aux côtés de Kink. Dans un paysage encombré de jack trax d'usine et de synthèse pour le plaisir de la synthèse, il n'est pas surprenant que les interprétations physiques et captivantes de Watson sur la house et la techno soient un élément essentiel des sacs à disques des plus grands DJ du monde depuis vingt ans. Tout au long de The Midnight Orchard, Watson relie harmonieusement ses penchants futuristes glanés au cours d'un engagement de toute une vie envers la musique électronique avec l'esprit anarchique de son héritage acid-house. Le disque trouve toujours une catharsis dans le pouls incessant qui a défini la vie de Watson depuis ses premières résidences où il a vendu une évasion extatique dans les villes des banlieues de Londres, notamment via son implication dans la fête phare de Reading, Checkpoint Charlie. Cependant, on y retrouve un ton plus sombre, sans doute introspectif et peut-être même quelque peu mélancolique. Cela pourrait surprendre ceux qui ont investi leurs pieds et leur cœur dans des morceaux avec des titres comme Night Of The Inflatable Muscleheads et Everything I Know About House (I Learned on Facebook). S'éloignant de ses penchants musicaux précédents, The Midnight Orchard adopte un son nettement plus britannique, relatant sans vergogne la paranoïa que l'on peut trouver aux abords de l'euphorie de la rave. Et même si Watson a évité les pièges sourcilleux des albums de DJ sérieux, il faut noter que les rythmes sont ici plus sautillants, l'atmosphère moins jubilatoire et le sifflement lo-fi caractéristique, pleinement popularisé et bâtardisé depuis le dernier album de Watson, a pris un ton plus menaçant. Pendant ce temps, l'atmosphère ailleurs évoque un monde plus idéaliste, notamment sur le cascadeur et feutré Eine Kleine Emusik et l'euphorique We Own The Night. Twin Tub et Reet Dux offrent des moments d'évasion sensuels et dubby. On retrouve des rythmes sans compromis et durs sur Dee Sides, et de l'électro cosmique tout au long de 4am in the Trees. L'album se conclut ensuite de façon audacieuse avec Displays of Brotherly Love et l'atmosphère résolument pleine d'espoir de Phosphorescent. Reflétant des décennies d'immersion dans la culture club et s'inspirant de sons plus répandus, The Midnight Orchard regorge de parallèles passionnants et d'un sentiment d'imprévisibilité authentique. Des morceaux comme Come On In et Anarcho Midnight sont empreints d'inquiétude, utilisant des arpèges très sombres et des sons électroniques nerveux et grondants pour un effet dévastateur. Après avoir consacré les dix-huit derniers mois de sa vie au studio, Watson a enregistré ce qui est indéniablement la musique la plus inattendue de sa carrière. Au milieu des ténèbres, le verger de minuit a porté ses fruits. Scott Wilson (Fact Mag) « Les cinq meilleurs albums house/techno de 2018 pour moi, sans aucun doute." Resom - « L'un des meilleurs et des plus surprenants albums depuis un moment. j'apprécie vraiment la nouvelle direction de Neville !" Eclair Fifi - "Incroyable !!!" Violet - « Je suis tellement heureuse d'avoir eu ça ! tout est si beau, merci." Ambivalent - « J'adore le travail de Neville et je pense que c'est le développement le plus excitant de sa musique que je puisse imaginer. Une musique vraiment aventureuse, confiante et puissante. Je suis super impressionné. Je vais digérer ça pendant longtemps.„